Saison 3 : lundi 8 octobre 2018
C’est reparti pour une nouvelle saison d’expérimentations à Guerlédan. La vedette hydrographique Panopée et le zodiac R’lyeh ont retrouvé les eaux douces du centre Bretagne. Les huit roues du véhicule amphibie Argo foulent à nouveau le sol de la base Nautique de Guerlédan où 31 étudiants hydrographes et roboticiens ont pris leurs quartiers pour une semaine.
Les expérimentations vont pouvoir commencer sous un beau ciel bleu. Et pendant que les uns déchargent les camions, les autres prennent notes du plan de sécurité défini par EDF pour les interventions à proximité du barrage.
Les travaux sur le terrain commencent dès ce lundi pour une semaine et se poursuivront à nouveau sur le lac du 4 au 8 février. Les 10 sujets retenus seront présentés tout au long de la semaine à travers cette newsletter.
À l’extérieur, trois étudiantes hydrographes prennent en main l’Argo, équipé d’une centrale inertielle (OCTANS) et d’un laser (LiDAR topographique HDS6200). Dans sa version aquatique, le véhicule est doté de flotteurs et d’un propulseur pour s’aventurer sur le lac et faire un levé hydrographique (sondeur multifaisceau R2020). Ici, les étudiantes ont pour objectif de réaliser un modèle multi-technique du barrage EDF en combinant les acquisitions aériennes et sous-marines. Au programme de ce premier jour, la calibration de la partie émergée par un patch-test sur le mur d’un gymnase.
Mais pour pimenter cette première journée, le câble d’accélération de l’Argo a cassé : le véhicule a fini son voyage sur la remorque, et les étudiantes à pied. Pierre et Alain sont venus en renfort et le véhicule pétaradait de nouveau dans la base nautique en fin de journée.
Plus bas au bord du plan d’eau, quatre autres étudiants roboticiens s’activent autour d’un robot autonome de l’entreprise Kopadia. Ici, il est question de mettre en place un suivi d’isobathe afin que l’AUV puisse suivre une courbe de niveau sous-marine en autonomie, et ainsi revenir sans se perdre. La méthode de régulation est dite « bas coût » car seuls un écho-sondeur et une centrale d’attitude seront utilisés pour cette fin.
Ce lundi, dédié au montage du drone et à sa prise en main par les membres du groupe, s’est terminé par la calibration du véhicule, le test de ses capteurs et l’acquisition de premières données.
Nous remercions nos partenaires l’AFHy, ECA, EDF, ENSG, Ifremer, iXblue, Kopadia, MacArtney, l’École Polytechnique, QPS, Teledyne, TERIA, ainsi que le SHOM, dont deux représentants ont supervisé ce lundi le groupe chargé de la cartographie des habitats… lacustres !